Gaspacho tomates et concombre
Gaspacho de tomates et concombre
Ingrédients
- 1 kg de tomates
- 1 concombre
- 1 poivron
- 2 gousses d'ail
- 1 cs d'huile d'olive
- sel au céleri (ou sel traditionnel, au choix)
- poivre
Vous avez été nombreux à être présents pour cette 2ème édition de notre saisonnade. Merci beaucoup !
Merci à Wilfried du Lilie’s Burger qui a assuré la restauration sur place avec ces burgers aux légumes du Château !
Souffrantes, Gaëlle la boulangère de Quinsac et Isabelle alias Mamie Zinzin n’ont malheureusement pas pu être présentes.
On espère vous revoir pour la prochaine saisonnade qui aura lieu en Octobre (date à définir) avec toujours de la restauration sur place et (on espère ! ) d’autres producteurs !
Découvrez quelques clichés de cette journée ensoleillée dans la galerie ci-dessous 🙂
Toute l’équipe du Château le Parvis vous invite ce samedi 9 juillet de 10h à 16h pour notre saisonnade estivale !
A l’occasion de cette 2ème édition, vous retrouverez nos vins, nos légumes et nos œufs, mais pas que ! D’autres producteurs de la région nous ont rejoint (voir ci-dessous).
Des visites de nos chais et de nos cultures seront assurées par Olivier de entre 14h et 16h.
Afin de gagner du temps, vous avez la possibilité de commander votre panier en ligne et venir le récupérer le jour J !
La restauration sur place est prévue grâce à Wilfried du Lilie’s Burger qui vous proposera un burger réalisé avec les légumes du Parvis !
La volonté d’Isabelle est de travailler artisanalement les fruits et légumes sélectionnés auprès des producteurs bio de proximité (dont nous !). Un gage de qualité et de sécurité!
Elle sélectionne prioritairement des producteurs bio locaux du Sud Ouest.
Laissez-vous tenter par ses préparations originales dans le respect et la valorisation du fruit/légume originel.
Pour en savoir plus : Site internet de Mamie Zinzin
Reconversion professionnelle réussie !
Gaëlle s’est installée il y a quelques mois à Quinsac où elle prépare entre autre pains au levain naturel, brioches et pains sans gluten…
Jeune, souriante et dynamique, ses pains savoureux vous feront craquer !
Pour en savoir plus : Page facebook de Galinette, pain au levain naturel
D’autres producteurs se rajouteront à cette liste dans la semaine 😉
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Olivier et Nicolas vous accueilleront ce samedi 25 juin de 16h à 20h sur les quais de Bordeaux au Stand 1 à l’occasion de l’évènement « Bordeaux fête le vin » !
Vous y dégusterez nos vins Bordeaux rouges, Claret d’une nuit et Bordeaux blanc accompagnés des précieux conseils dégustation de nos experts !
A samedi !
En savoir plus sur l’évènement : https://www.bordeaux-fete-le-vin.com/
Les paris vont bon train au Parvis pour savoir la date de la 1ère récolte de tomates !
1er juin ? 6 juin ? A vous de jouer !
Si vous trouvez la bonne date, nous vous offrons 500g de tomates
à votre passage au magasin ! A vos pronostics !
Note : la photo ci-contre a été prise le 19 mai.
Comme chaque année, retrouvez-nous à la foire des vignerons de Bertrix, place des 3 fers le vendredi 22 avril de 18h à 20h, le samedi 23 avril de 14h à 22h et le dimanche 24 avril de 11h à 19h.
Olivier et Nicolas seront ravis de vous accueillir sur leur stand pour vous faire découvrir et/ou redécouvrir nos vins (blanc, rouge et claret d’une nuit).
Et comme on est très gentils, on vous offre une petite surprise !
Eugène, le tonton vantard se prétend spécialiste après 1h30 d’initiation à l’œnologie grâce à une MachinBox pendant la réunion de famille…Pas d’inquiétude ! La modestie et la mise en mot de vos perceptions visuelle, olfactive et orale sont les plus grandes qualités d’un dégustateur. La prochaine fois, ce sera vous l’expert. Nicolas vous explique comment savourer un vin et le raconter.
• Mettez le vin à bonne température :
Vins rouges : température ambiante (16 à 18°C)
Vins blancs et rosés : au frais (8 à 10°C)
• Aérer le vin pour exploiter son plein potentiel : idéalement, débouchez-le 24h avant ou versez-le dans une carafe quelques temps avant le repas (valable que pour les vins rouges).
En respectant ces consignes, votre vin donnera le meilleur.
Son nez s’ouvrira comme par magie grâce à l’oxygénation et ses tanins s’assoupliront.
Votre vin est prêt à être apprécié. Observons le maintenant de plus près :
• la surface de votre vin : la force de sa brillance et sa clarté (limpide ou opaque)
• la couleur de sa robe (évolue avec le temps) :
Vins rouges : du violacé (vin jeune) au rouge orangé (pour les plus vieux vins) en passant par le grenat ou le rubis.
Vins blancs : du jaune pâle à intensité variée avec parfois des reflets verts pour les blancs, leur robe évolue avec le temps, vers une couleur ambrée, voire dorée.
Vins rosés : rose pâle, saumon ou grenadine pour s’orienter vers des tons plus orangés.
L’odorat ou le nez est le puissant pouvoir du dégustateur. Faites tourner légèrement votre verre et sentez !
Le « nez » d’un vin peut compter plusieurs arômes différents, il est alors qualifié de « complexe », ou à l’inverse, n’en détenir que peu, il est alors dit « simple ».
Petit lexique de description des arômes (à emporter dans votre sac) :
• Les arômes fruités : fruits rouge, fruits exotiques, etc.
• Les arômes épicés : cannelle, poivre, etc.
• Les arômes floraux : violette, fraise, etc.
Quatre phases vous permettent de décrire votre vin :
• L’attaque : ensemble des saveurs (sucrées notamment) perçues en bouche lors des premières secondes.
Exemple : Pour un « Bordeaux blanc » sec : saveurs fruits exotiques avec une légère sucrosité.
• Le milieu de bouche : rassemble les saveurs repérées durant les quelques secondes suivantes.
Exemple : pour un « Côtes de Provence » on notera les saveurs fruitées, de fruits rouges, et son côté amylique (type bonbon Arlequin), avec une sensation fraîcheur et une légère acidité.
• La note finale : c’est l’astringence qui ressort. Plus le vin est jeune, plus les tanins sont rugueux. En vieillissant, ils deviennent plus souples.
Exemple : pour un « Languedoc », les tanins sont très présents (dus aux cépages et à la maturité du raisin)
• La longueur en bouche (ou arrière-goût) : courte, moyenne ou longue.
Exemple : pour un « Gewurztraminer », la longueur en bouche assez forte. Sa palette aromatique complexe (épices, rose, fruits exotiques) lui donne une identité très forte.
L’hiver est propice à la réflexion. C’est le temps des bilans de l’année passée et de l’élaboration des futures campagnes.
Cependant, au Parvis, la fourmilière reste en action dans les vignes et dans les chais.
Voici les missions pendant cette fraîche période.
La taille de 25 000 pieds de vigne représente 40 journées de travail complètes.
L’initiation de l’équipe au savoir faire se fait sous l’œil vigilant de Nicolas qui compte 5 saisons d’expérience de taille (et 40 saisons pour Olivier, ça ne le rajeunit pas !)
C’est la période de planification des plantations et des semis de légumes de la saison.
Le mois de février est également propice à l’épandage du fumier et à la préparation les terres pour les premiers plants de l’année.
Les semis et les plantations s’enchaîneront sans discontinuer jusqu’en octobre.
Préparer la mise en bouteille, c’est :
– soutirer (transférer le vin d’une cuve à l’autre pour en extraire les impuretés, la lie)
– assembler (sélectionner les différentes cuves pour en faire un lot équilibré)
– puis déguster !
Ces demoiselles demandent toujours autant de soins.
Les parcs sont déplacés en cette saison pour qu’elles continuent à dévorer de l’herbe fraîche.
En se délectant ainsi, elles nous préparent la terre qui accueillera par la suite de savoureux légumes.
Nous ne leur avons jamais avoué que leur plaisir nous évitait bien des efforts.
Merci à nos poulettes !
Faire, savoir faire et faire savoir.
Au Parvis on fait, avec notre savoir faire et on le fait savoir !
Et surtout, on partage ce savoir, cette passion.
L’équipe du Parvis est animée par la même vocation : cultiver la terre et en extraire le meilleur.
La qualité de nos vins est le résultat de cet engagement.
Après une formation violoniste et quelques petits boulots dans la manutention et le maraîchage, Cristina arrive chez nous et se passionne avec force et caractère pour la vigne et la culture maraîchère.
C’est un esprit neuf qui n’hésite pas à partager ses opinions.
Ma charmante épouse ! Après avoir quitté le monde médical lors de son embarquement dans le mariage, Florence est la responsable comptabilité / administratif de notre exploitation.
Un travail de titan. Elle vous confira même : j’adore les chiffres !
De formation viticole, Nicolas regarde avec justesse et enthousiasme vers l’avenir des vins ; les nouveaux cépages résistants aux maladies, les méthodes culturales originales…
Au départ webdesigner, elle a ensuite œuvré aussi dans les espaces verts, pour ne vivre aujourd’hui qu’avec une binette à la main.
En plus de mettre à profit sa web expérience, elle se consacre avec ardeur à la gestion de l’atelier production de légumes.
Elle sait désormais parfaitement ce qu’est mildiou, rotation de culture ou lit de semence.
Et pour ma part, j’ai signé ma 33ème déclaration de récolte en octobre 2021, tout en jouant au chef d’orchestre.
Ainsi, les vins que vous dégustez sont issus de l’assemblage de ces mains hardies et audacieuses.
Chacune d’elles tente de percer le mystère d’un vin exceptionnel. Par tous les temps, selon les saisons, elles élaborent pour vous, avec attention, ce nectar tant apprécié, même au-delà de nos frontières.
Olivier, viticulteur passionné
Nos poules prêtes à cuire seront disponibles à partir du vendredi 28 avril.
Le prix est fixé à 6 € le kg. Le poids d’une poule varie entre 800g à 1,2 kg.
Réservez dès à présent en remplissant le formulaire ci-dessous ; vous règlerez lors de votre passage.
Remise de 10 % à partir de 4 poules commandées !!!
Note : il n’y aura donc plus d’œufs en vente entre le 27 avril et le 29 mai environ.
Ce vendredi 28 janvier, la vaillante équipe de l’association « Les Sarments Solidaires » sont venus au Parvis ramasser nos sarments et pieds vigne afin de les conditionner en sac pour vos barbecues.
Courageusement ils ont affronté le froid de ce jour sans soleil a ciel très bas, un peu morose. Mais la bon-humeur y était … vécue !!
Les produits de ces ventes sont offerts au profit d’ associations caritatives des domaines de la santé (enfance en particulier) et de la lutte contre la pauvreté.
Pour en savoir plus : http://les-sarments-solidaires.saintmedardasso.fr/
Les générations changent. Ce jour de janvier nous achevons l’arrachage de 35 ares de vignes de cépage Merlot.
Après avoir données le meilleur d’elles-mêmes 31 ans* durant, il est temps de penser au renouvellement des générations.
Comme nous avons pour habitude de le faire, cette parcelle va être consacrée plusieurs années à d’autres cultures pour enrichir le sol : de la luzerne pendant 2 ans puis des cultures légumières pendant 3 à 4 ans (pommes de terre, fèves, …).
Lors de la future plantation de vigne, la terre sera ainsi reposée de toute culture de vigne évitant de toxiques traitements chimiques pour débarrasser le sol de virose et autres parasites hôtes de la vigne.
C’est ainsi que s’opère la rotation des cultures au Château le Parvis. Cette technique de rotation pourtant très ancienne, et de bon sens ne se pratique plus en Gironde.
Les vignerons de notre contrée ont boudé les autres cultures, et se sont embourgeoisés dans la monoculture vigne …
Olivier
Suivez la suite des évènements avec le ramassage des sarments et des pieds de vignes par l’association les Sarments Solidaires !
* Arracher des ceps que j’ai moi-même planté il y a 31 ans fait bien sûr un pincement au cœur en plus de rappeler le temps qui galope …
cela devrait me faire grandir en sagesse … devrait !
Pour vous aider à trouver les vins qui s’accorderont le mieux avec vos plats, notre maître de chai vous livre quelques-uns de ses conseils
Afin d’élargir notre gamme de produits au magasin, nous vous proposons des conserves de légumes produites par la conserverie artisanale Mamie Zinzin située à Camblanes et Meynac tenue par Isabelle.
Les légumes composant ces délicieuses recette viennent de producteurs bio et locaux (dont nous faisons partie).
C’est donc tout naturellement que nous proposons les conserves de Mamie Zinzin dans notre magasin !
Imaginons que des férus de technologies se penchent sur ces questions !
Imaginons une avancée fulgurante de la mécanique et de l’électronique !
Imaginons une simplicité d’utilisation et de réparation à son apogée !
Le rêve serait de pouvoir utiliser si besoin :
– Des robots et des outils capables d’améliorer l’environnement des ceps de vigne, accompagnés de tracteurs intelligents, autonomes et aux réglages astucieux,
– Des pulvérisateurs perfectionnés, autorisant une réduction drastique des doses utiles ou bien des drones capables de pulvérisations chirurgicales.
Certes, la technologie peut aider à rendre le travail moins pénible mais elle ne représente pas le remède idéal.
Les solutions naissent souvent du mimétisme, du bon sens. Les plantes, dans un référentiel temps différent du nôtre, savent faire face aux agressions par leur adaptabilité et leur coopération.
Pourrions-nous suivre leur exemple ?
La viticulture est un art très dépendant du climat. Ce climat devient capricieux, inconstant.
Les saisons sont moins délimitées avec parfois des printemps pluvieux et froids et à contrario, des automnes chauds et secs.
Les vignerons tentent de s’adapter mais ce changement s’accélère depuis ces dernières années.
Ces bouleversements climatiques induisent deux obstacles majeurs pour une récolte de qualité, tout en respectant la terre :
– une forte pression des maladies sur la vigne (comme l’oïdum ou le mildiou)
– un besoin d’entretien plus intense du vignoble, comme la tonte entre les ceps de vignes et le recours massif au travail du sol.
Comme sur notre exploitation, les viticulteurs adoptent de plus en plus des pratiques respectueuses de l’environnement.
Ce respect entraine un travail de l’homme plus intense et le recours à des produits de traitements choisis, en petite quantité.
Comment concilier un climat si défavorable, un besoin de travail humain accru et la considération inestimable de notre Terre ?
Et si la flore avait déjà ces capacités d’adaptation ? Quelles solutions pourrions-nous envisager ?
« Rusticité » au sens de « résistance ».
Ce cépage serait moins sensible aux maladies et les traitements n’auraient plus lieu d’exister, réduisant ainsi notre impact environnemental.
Ces variétés mûrissent moins vite et supportent donc mieux un climat qui se réchauffe.
Elles évitent des vendanges trop précoces et nous préservent donc des baies en sur-maturité avec des degrés alcooliques trop élevés et des acidités trop basses.
Justement ! Figurez-vous que nos plantations de 2021 s’inscrivent pleinement dans cette démarche.
Le Marselan, cépage assez rustique, peu répandu en France ornera notre vignoble.
Il donne aux vins une complexité aromatique, une belle qualité et surtout une touche d’originalité !
Comment s’opère la magie entre un vigneron sa terre, et ses vignes ? Avec nos quelques décennies d’expérience, tentons de percer cet immense mystère en présentant les protagonistes de cette triade.
Tout d’abord, l’élément principal : les vignes.
Elle peuvent se montrer généreuses et offrir une belle récompense au vigneron pour le travail fourni.
Elles apprécient être choyées,soignées, comprises.
Le binôme vigne/vigneron doit se sentir en parfaite harmonie comme un couple complexe.
Une compréhension fine des besoins de l’autre doit s’installer.
Puis interviennent les forces de la terre : le vent, le gel, la pluie, le soleil…
En 2021, avec force et courage, il a fallu panser les plaies d’un coup de froid (-4° fatidique début avril) et juguler les coups de boutoir des précipitations (205 mm en juin en 24h, soit l’équivalent de deux mois de pluie en automne).
C’est donc le troisième personnage du trio qui joue le rôle le plus ingrat et le plus riche :
le vigneron.
Ce dernier joue donc le rôle de « facilitateur ». Humble et persévérant, il lutte à chaque coup du sort pour préserver ses lignes de baies juteuses, ses vignes.
Il reste debout jusqu’au bout, jusqu’à sentir cette odeur si délicieuse du raison frais au pressoir,
emplissant tout le chai.
Quelques semaines plus tard, le vigneron métamorphosé en vinificateur, détecte dans son verre les prémices de la fermentation malo-lactique. Un dernier soutirage et la campagne se clôture.
Là « voilà », la récompense du vigneron est cachée dans le verre. Il ne peut s’empêcher d’esquisser un sourire et un « ouf ! » de soulagement. C’est ainsi que s’achève un millésime marqué de 14 mois de gestation intense, humblement nommé : 2021.
Nos vins maturent paisiblement. La récolte sera disponible en bouteille dans 5 mois pour
les Blanc et Claret, et 17 mois pour le rouge.
Enfin ! Les foires sont de retour !
En respectant les règles sanitaires bien sûr, Florence et Olivier vous accueilleront sur leur stand les 19 et 20 juin 2021 de 10h à 20h !
En cette occasion nous vous avons réservé une surprise !
Pour ne pas perdre de temps, réservez directement votre commande en ligne et venez la récupérer directement à la foire !
Vous n’allez pas à la foire mais voulez nous passer commande ? Pas de problèmes ! Pour plus de 36 bouteilles commandées Olivier vous livrera gratuitement à domicile.
Votre commande peut également être livrée gratuitement à un point de livraison proche de chez vous (à définir lors de la confirmation de commande).
Au début du XXe siècle, le vignoble français souffre de l’attaque de parasites et champignons, notamment du cruel phylloxera, destructeur massif des vignes européennes.
Alors que le commerce vinicole bat son plein, la production de vin ne peut même plus répondre à la demande nationale. C’est la pénurie.
Cependant, la science et l’ingéniosité de paysans combattent les parasites grâce à la greffe d’un plant américain résistant avec un plant français de qualité.
S’ensuit une période de travail intense où les vignes sont replantées par milliers, au détriment des cépages traditionnels. La production qui en découle est malheureusement mal maîtrisée, trop importante.
Résultats : une surproduction de vin et une baisse indéniable de leur qualité.
En outre, afin de réduire cette période de carence, d’autres combines voient le jour :
Ces fraudes et la surproduction due au fort rendement des jeunes vignes de basse qualité, entraînent une “chute du cours du vin”. Dans les bistrots, le vin n’est plus vendu “au verre”, ni “à la bouteille”, mais “à l’heure”. Les vignerons sont ruinés.
En 1907, Les vignerons du Languedoc-Roussillon défilent dans les rues de Béziers en brandissant :
« Abèré tant de boun bi et pas pourré mangea de pan !* »
*Avoir tant de bon vin et pas pouvoir manger du pain !
C’est la révolution des gueux, la plus grande manifestation de la troisième république. La rue obtient enfin raison en juin 1907 avec la création du Service de la Répression des Fraudes, qui prône exclusivement la fabrication de “Vin naturel”.
Par décret de 1935 le gouvernement crée les Appellations d’Origine Contrôlées (AOC), devenues Appellations d’Origine Protégées (AOP) en 2012. Ces labels sont européens.
Une AOC identifie un produit, en l’occurrence un vin en s’appuyant sur trois critères :
Les appellations valorisent les différentes composantes de la fameuse notion de terroir que sont le climat, le sol, l’exposition, la géographie, les cépages. Les AOC/AOP apprécient aussi les compétences des vignerons.
Le paysan dompte la nature pour cultiver la vigne et rend hommage aux potentialités dudit terroir, un peu comme “un chef d’orchestre guide ses musiciens ».
L’appellation Bordeaux apparaît en 1936, suivent celles de Saint-Émilion en 1954 et Pessac Léognan en 1987. En 2009, les AOP valorisent enfin le superbe terroir des Côtes de Bordeaux, avec ses coteaux dominants les rives de la Garonne. Cette appellation Côte de Bordeaux est un véritable gage de qualité.
Elle met en exergue :
En 2021, en Gironde, 65 AOP illustrent la luxuriance des différents terroirs bordelais.
Pour rester un des meilleurs atouts de reconnaissance internationale, les AOP se doivent d’évoluer en prenant en compte les problématiques liées au respect de l’environnement.
Le changement climatique et notamment l’augmentation des températures, les obligent à modifier leur cahier des charges.
Si les AOP/AOC réussissent à s’adapter, elles aideront la viticulture française à rester une référence
mondiale.
Epamprer, émonder, écimer ou fauciller, sécailler, tracer une raye, se mettre au tail ! Mettre sa roue contre la muraille et tourner la terre amoureuse, prendre un bigo, remplir les bastes et les botiches, chausser le plantier, tailler les pointes ou les courtissons, tailler court ou tailler long…
Avoir un dimanche, bonder ses barriques avec une aste puis les mettre bonde de côté, lire la Pravda, chercher goupil avec un tube et enfin faire la gerbaude ou la paulée !
Ce dialecte façonne le quotidien de nos vies de vignerons comme nous modelons les paysages avec nos rangs de vignes. Il désigne un travail, un savoir-faire. Il provient souvent du patois et d’observations.
C’est ainsi que le vigneron novice, par l’apprentissage de cet idiome, comprend les bonnes attitudes et transforme ces mots en geste. Au départ hésitant, il lui faut 2 à 3 saisons pour tailler les vignes de manière opérationnelle.
La première année il assimile le mouvement, la seconde la vitesse, puis la troisième le pragmatisme !
Chaque pied de vigne est singulier et le « bien tailler » des livres et d’internet n’existe pas. Le vigneron doit tailler comme il le ressent. C’est ainsi que les bons gestes font les bonnes récoltes !
Enlever les rameaux infertiles poussant sur le vieux bois du cep.
Vérifier le palissage des rangs, piquets (les carassons) et fils de fer.
Couper la cime du rang en utilisant la faucille.
Pendant les vendanges, grands récipients, portés à deux pour transporter le raisin de la vigne au pressoir.
Labourer de la terre collante, argileuse
Mettre des bouchons aux barriques.
Rouler la roue du tracteur contre le sillon de charrue.
Labourer une vigne venant d’être plantée.
Lire le journal de l’interprofession (Union girondine) qui se satisfait d’elle-même et encense les actions dites de promotion faites par le CIVB (Comité Interprofessionnel des Vins de Bordeaux).
Ces actions sont financées grâce à des cotisations volontaires et obligatoires rackettées aux vignerons sans que les cotisants n’aient de droit de regard.
Tailler les rangs les plus courts d’une parcelle.
Avoir des pieds manquants dans un rang. Cela permet d’avancer sans se fatiguer 😉
Incliner la barrique afin d’améliorer la conservation
Se mettre au travail !!
Chasser le renard…
Grande fête qui achève les vendanges.
Tracteur embourbé, gel dans les vignes, prêt d’outils,… autant de services échangés qui font la richesse de l’entraide entre paysans vignerons…
Jean-François est un ami de très longue date (40 ans déjà…). Nous avons usé nos shorts sur le banc de l’école de viticulture, la célèbre Ecole de La Tour Blanche en Sauternais.
Il viendra avec sa merveilleuse machine (tracteur et pré-tailleuse) en Janvier pour préparer la taille et grandement faciliter le travail pénible et harassant de la tombée des bois*.
* tombée des bois : consiste à enlever les sarments du rang de vigne après la taille. Ils sont ensuite mis au sol pour être broyés et retournent au sol comme divin humus.
Le téléphone sonne. A la vue du nom affiché c’est Thierry notre très sympathique voisin vigneron du Château Brethous de Camblanes. Toujours un mot pour rire celui-là !!
Thierry : Salut Olivier ça va ?
Moi (Olivier) : Pas si mal sauf que le temps n’est pas à la fête !!! ce mois de février est bien trop pluvieux tu ne trouves pas ?
Thierry : Pour nous ça va. Mais on a besoin de ton aide, on a embourbé le tracteur et on n’arrive pas à se sortir. Peux-tu venir avec ton tracteur et le grand câble pour nous remorquer ?
Moi : (sur un ton moqueur) No stress mon ami ! Je dis à Nicolas de te rejoindre avec le tracteur. Il arrive dans 1/2 heure.
Pour ma part je ferais mieux de ne pas faire le fanfaron car la prochaine fois je sais bien que ça sera certainement à notre tour de demander leur aide !! Je viendrai leur demander un outil aratoire*, un outil d’atelier, ou bien nous faire remorquer. Avec des météos pluvieuses comme cet hiver on est vite en situation compliquée.
* outil aratoire : outil servant au travail du sol
… ce qui a été également le cas dans beaucoup d’autres coins …
En effet un retour de froid hivernal a eu raison d’une partie des bourgeons naissants. Que d’espoirs déçus… Mais plus que tout ce qui nous réconforte est la solidarité paysanne.
Après 2 fins de nuit à tenter de réchauffer l’atmosphère avec de vieux pieds de vigne, nous prenons chaque fois un temps convivial entre voisins.
Si les feux ont réchauffé que très légèrement l’air ambiant, ils auront au moins servi au barbecue de côte d’agneau, ventrèche et œufs au plat.
Le tout s’accompagne d’un vin rouge Camblanais du Château Brethous 2016 : un délice pour vous remonter le moral !
A la pointe du jour, et malgré tout l’effort de la nuit, la sensation de se dire que nous avons perdu une partie de la récolte, se noie ainsi dans l’amitié.
Ainsi va la solidarité agricole active et l’entraide entre voisins, en résumé l’amitié. Et toutes ces situations finissent toujours autour d’un verre de Claret d’une nuit.
Et Le Claret a cette merveilleuse fonction, il délie les langues.
Assez vite le ton de la conversation prendra de l’ampleur puis tout son sens quand on maudira ceux qui pondent autant que nos poules des nouvelles règles, normes ou taxes à tout va … Et ça c’est comme la solidarité agricole, c’est tout le temps !!
Le dicton du moment :« S’il te prend l’envie de déprimer, bois du Claret !! »
20 mars 20 à Sud Ouest
« Je vous présente le Glyphopoule ». En plus d’être pince-sans-rire, Olivier Reumaux est un viticulteur atypique. Certains de ses voisins le lui ont bien fait comprendre quand, dans les années 90, il a décidé de convertir ses vignes en agriculture biologique. « Certains ne m’ont plus parlé, c’est dur d’être précurseur ». Son père l’a aussi regardé d’un drôle d’œil. Mais déterminé, le vigneron de Camblanes-et-Meynac, sur la rive droite s’est lancé. Les scandales du poulet à la dioxine ou de la vache folle lui ont donné raison, le regard des consommateurs et donc la demande ont changé.
Alors que la viticulture girondine traverse une nouvelle crise, la demande en vin bio continue à être soutenue. La clientèle de particuliers belges et français du Château Le Parvis de Dom Tapiau lui est fidèle.
Pas logique de faire de la monoculture
Certains viennent directement chercher leurs bouteilles sur l’exploitation. Depuis une dizaine d’années, ils peuvent repartir avec des artichauts, des tomates ou des salades. « J’avais envie de changer de métier. Ce n’était pas logique de ne faire que de la monoculture. Je faisais déjà mon potager et les clients nous demandaient s’ils pouvaient nous acheter des légumes. J’ai senti une demande » Comme il l’avait fait au début de sa carrière, Olivier Reumaux a pris son bâton de pèlerin et est allé rencontrer d’autres maraîchers déjà installés.
Pommes de terre, salades, tomates, radis, oignons, fèves se sont mis à pousser sur les trois parcelles situées à Camblanes, à Meynac et dans les palus en bord de Garonne. Ils se vendent tous les jours sur la ferme, complètent les paniers d’Association pour le maintien d’une agriculture paysanne (AMAP) et nourrissent les écoliers des quatre villages des alentours.
Le vigneron-maraîcher trouvait qu’il lui manquait quelque chose. Alors il a introduit un élevage de poules, 249 et pas une de plus, les règles vétérinaires sont très strictes.
» Il ne faut pas se diversifier par défaut et mieux vaut avoir un moral d’acier «
La serre des légumes, comme le poulailler, sont régulièrement déplacés dans l’exploitation au gré des rotations des cultures. Un assolement qui a déserté les pratiques culturales de la très viticole Gironde. « Mes poules et les quelques brebis que nous avons pour notre consommation personnelle nettoient les vignes et fertilisent les sols. J’ai une terre fabuleuse. C’est cette agronomie qui nous fait vivre », se félicite le Camblanais à la tête d’une exploitation de cinq personnes.
Pour Cristina et Pauline, les deux employées de la ferme, cette diversité de productions permet d’éviter toute routine. « N’être que dans les vignes ou que dans la serre serait fastidieux. Là, on ne fait jamais la même chose. Cela permet de tourner », apprécient-elles.
Alors que la Chambre d’agriculture de Gironde encourage les viticulteurs à se diversifier (lire ci-dessous), Olivier Reumaux reconnaît que « ce n’est pas évident de passer d’une culture pérenne à des cultures annuelles. La vigne, on la plante pour 25 ou 30 ans, le cycle de vie d’une salade, lui, est de 60 jours. Le rythme de travail n’est pas le même. Devenir maraîcher, ce n’est pas juste avoir un grand potager, il faut avoir des notions d’agronomie et d’économie. Il ne faut pas se diversifier par défaut et mieux vaut avoir un moral d’acier ».
Jamais à court de projets, Olivier Reumaux aimerait désormais se lancer dans l’arboriculture. Mais pour cela il lui faudrait trouver des terres. Et sur un secteur en pleine expansion, la mission est difficile. « Ceux qui en possèdent ne veulent pas de fermiers. Ils attendent que leurs terres deviennent constructibles… »
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C’est fait !! et ce fut la 30ème dans ma modeste carrière de vigneron.
La mise en bouteille des nouveaux millésimes est faite : Rouge 2019 Blanc 2020 et Claret 2020.
Ils seront à la vente dès le 06 mars 2021. Le blanc et Claret sont 2 belles réussites qui raviront tous les palais.
Pour apprécier le rouge 2019, il vous faudra patienter quelque temps. Sa belle puissance tannique lui conférera une belle longévité.
Quelques photos et vidéos sur notre site vous feront comprendre l’intensité de ce moment intense qui est l’apothéose de 2 ans et demi de travail.
03 mars 2021 sur France Bleu Gironde
Nos poules font l’honneur de la radio et de la télé !! A écouter absolument …
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Dans le frais brouillard, les travailleurs commencent leur ouvrage. Il est à peine plus de 8 heures, le soleil perce juste et laisse lentement monter les brumes de la Garonne.
Les mains ont froid. Le corps s’active, le cœur bat plus fort, mais notre outil de travail, nos mains, ont encore froid. Jusqu’à 11 heures.
Tel est le quotidien des travaux hivernaux. À Pauline et Nicolas est confiée la récolte des navets et des poireaux.
Leurs yeux experts sauront cueillir les bons.
Récolte longue et fastidieuse. Une à une, les premières fines peaux des poireaux sont retirées, pour les rendre présentables.
Satanés poireaux !
Pour ma part je m’adonne à l’un de mes gestes favoris : les semailles à la main.
Ce geste peux paraître dérisoire, et pourtant… Refaire ce geste, appris de mon père et reproduit par tant de générations de paysans, est émouvant.
Loin de toutes les technologies les plus avancées, c’est cette simplicité de travail qui prépare les récoltes futures.
Ce geste ne s’explique pas, il se vit…
Chaque sensation a son impact. Celle du pied, lors la marche lente et régulière, qui au contact la terre nourricière, sait dire si le lit de semence est suffisamment moelleux.
Celle de la main, calée sur le rythme régulier du pas, qui pioche les grains dans le panier avec son bruit si particulier.
Puis la main jette la semence avec adresse. La répartition des grains, la réussite du semis, dépendra de l’ouverture progressive des doigts, de la dextérité du semeur en somme.
L’œuvre est solennelle, elle prépare le pain de demain. Devoir de mémoire, j’initierai Nicolas à ce savoir-faire ancestral.
Les odeurs sont un réel plaisir. Le nez vibre quand la terre hume bon la fraicheur et l’humus fertile. Enfin, comble de beauté, alertés par les cris, nous verrons passer des migrateurs.
Elle est là, la vie simple des gens de la terre.
Olivier Reumaux
16 octobre 2020 sur France 2
Présenté par France 2, « De la terre à l’assiette » a mis en avant la démarche biologique du restaurant scolaire de Camblanes et Meynac avec qui nous travaillons. Ici, ce sont nos courgettes et melons qui sont mis à l’honneur !
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Retrouvez Nicolas le 14 octobre à partir de 16 h 30 dans les locaux de l’agence Cocoonr 36 rue Borie à Bordeaux dans le cadre du Cadillac Tour.
Vous pourrez y déguster toute notre gamme de vin (rouges blanc et clairet bien sûr) ainsi qu’un Cadillac liquoreux du Domaine de Lavialle à Donzac.
Une vraie Cadillac passera y faire également un tour !
A très vite !
Plus d’informations sur le Cadillac Tour ici.
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