Édito : L’histoire d’amour éternel du vigneron…
À quelques jours de l’équinoxe d’automne, un matin très tôt, lorsque le halo du soleil commence à peine à déchirer le bleu sombre de la nuit, ça sent les vendanges. C’est une odeur, bien sûr, mais c’est aussi une sensation intime, presque secrète, que seul le vigneron peut saisir. Car il ne s’agit pas seulement de cueillir des grappes : il s’agit d’arracher à la terre une année entière d’émotions et de labeur.

En septembre, ce mois béni, le vigneron entre en cave avec douze mois de travail, de patience et d’espérance. Une émotion indicible l’envahit, lui qui a parcouru ses vignes en toutes saisons. Car c’est le moment. Le moment où la vigne livre son secret. On s’apprête à engloutir dans le raisin toutes les saveurs de l’année, pour plus tard les enfermer, précieuses et fragiles, dans une bouteille.
Rien n’y peut changer : ni les savantes analyses, ni les prévisions techniques. Ce n’est plus le vigneron qui attend la récolte, c’est la récolte qui attend le vigneron. Et vivre cela est une expérience unique.
Puis le vigneron, devenu maître de chai, s’active plusieurs mois durant. Dans l’ombre des cuves, il révèle, affine, sublime. Le fruit devient nectar. Le vin, enfin, raconte l’histoire d’une symbiose : celle de l’homme et de la terre qu’il cultive avec passion.
un mariage d’amour.
Voilà pourquoi, au Château Le Parvis, chaque gorgée vous offre des sensations singulières. Ce vin est fait autant avec des mains expertes qu’avec le cœur.
Et pour 2025, quel résultat ?

Nous avions placé de grands espoirs dans ce millésime : la quantité comme la qualité semblaient promises, toutes les planètes alignées ! Les vendanges désormais achevées, la qualité est bel et bien au rendez-vous, mais les épisodes de canicule ont grevé les rendements plus que nous ne l’imaginions.
Les premiers résultats se traduiront par la mise en bouteilles du Blanc et du Claret en mars 2026. Mais dès aujourd’hui, vous pouvez déjà profiter de notre large gamme.
À la vôtre !
Olivier
