Édito : Bio ou pas bio ? Telle est la vigne…
Le bio serait-il une mode désuète ? Une lubie de bobo des années 2000 ? Passée ? Dépassée ? Repassée ? Contrepassée ? Si l’on en croit certains esprits acides, la réponse serait « oui » – avec un haussement d’épaules et une grimace pour accompagner. Mais enfin, soyons sincères deux minutes (juste deux) : il est aujourd’hui évident que nous devons aller vers des modes de production plus respectueux de la planète. Ce n’est pas une tendance, c’est une NECCESSITÉ.

Les ravages causés par l’agriculture intensive ne relèvent plus de la fiction. Érosion des sols, effondrement de la biodiversité, pollution des eaux… C’est le ticket d’entrée du « no futur ». Et pourtant, dans ce paysage parfois bien sombre, le bio offre un peu de lumière. Car non, l’agriculture biologique, ce n’est pas juste “se passer de chimie”. C’est un art délicat, une science du vivant, une philosophie du soin préventif. C’est cultiver en pensant aux vers de terre autant qu’aux vendanges, aux oiseaux autant qu’aux bouteilles.
Le monde bouge vite – trop vite parfois. Mais certaines choses restent immuables. Les oies et les grues migratrices ne s’encombrent pas des fluctuations de la Bourse ou des conflits géopolitiques. Il y a quelques semaines, elles ont repris leur route vers le nord, rappelant à chacun, petit ou grand vigneron, que la nature suit son cours, avec ou sans nous. Et puis, il y a ces moments suspendus : une bouteille ouverte, un verre de Claret à la main, la compagnie de nos aïeux, et cette impression – rare – que tout est à sa place.
L’intelligence artificielle, pour brillante qu’elle soit, ne saura jamais pourquoi les vins du Parvis vous plaisent tant, “In Vino Veritas : dans le Vin est la Vérité”. Elle ne ressentira jamais la douceur d’un tanin, ni la surprise d’un nez poivré. Vous, si. Et c’est ce qui fait toute la différence.
Depuis plus de trente ans, les vins du Parvis sont produits avec respect, patience et engagement. Pas pour suivre une mode, mais parce que c’est notre manière de faire, et d’être. Pensez-y, la prochaine fois que vous lèverez votre verre. Et pour savoir quoi verser dedans : rendez-vous en dernière page pour découvrir notre sélection.
À la vôtre.
Olivier